Virtuels
La nuit s'avance, un trouble étrange
Me tient éveillé
Belle et virtuelle, un sourire d'ange
Je ne cesse d'y penser
L'écran me fait des signes en ligne
Ça y'est, je l'aperçois
Des ombres s'illuminent, et j'imagine
Le regard et la voix
C'est un coin de paradis, nos rendez-vous d'après minuit
Elle se dévoile à petits pas, ça me fait rire à chaque fois
Dans le silence de la nuit, on se découvre...Libres et sensuels, virtuels
Quelques mots tendres, qui se répandent
Sur le clavier
Plus rien n'existe, et je résiste
Aux heures trop pressées
L'aube qui pointe à ma fenêtre, semble dire que peut-être
Demain, elle reviendra
Pour d'autres mots d'amour, qui meurent avec le jour
Puisqu'on le sait déjà...
Un aller-retour jusqu'aux étoiles, un clair de lune sur la toile
On se dit tout, on n'se dit rien, garder l'mystère et c'est très bien
Deux inconnus et rien de plus...Libres, sensuels, virtuels
Petit ange (aux enfants de Beslan et d'ailleurs...)
Il manque à ta vie quelques pages de légende
L’image d’un héros, qui toujours te défende
Il manque à ta vie la force de ces mots
Qui disent à nos peurs un monde plus beau,
Des fous rires en couleur, qui seraient citadelles
Il manque à ta vie tant de joies de douceur
Tant d’instants pluriels, mon bébé je tombe
Si loin de ton ciel
Petit ange d’amour, la nuit m’entoure
J’ai plus la force même de pleurer
Plus de futur où m’accrocher
Comment guider tes pas
S’ils n’existent pas ?
Pour rester debout, je m’invente des plaisirs
Sourires en trompe l’œil, le temps d’un soupir
Mais il y’a toujours ce vide en moi
Sans toi…moi je n’existe pas
Petit ange d’amour, la nuit m’entoure
J’ai plus la force même de prier
Plus de futur où m’accrocher
Comment guider tes pas
S’ils n’existent pas ?
Il manque à ma vie, le pourquoi de tout ça
La haine qui décime des enfants fous de joie
Seul... Dans la poussière d’un ultime espoir
J’imagine encore, l’appel d’un regard
Petit ange d’amour, la nuit m’entoure
J’ai plus la force même de crier
Plus de futur où m’accrocher
Comment guider tes pas
S’ils n’existent pas ?
Rien que pour toi (co-écrit avec Oswaldo Nieto)
Le silence qui suppose ta voix
Une terre pour étreindre tes pas
Je serai là quand il fait mal, quand il fait froid
Rien que pour toi
Un été qui s'avance en partage
Un ailleurs au-delà de tes nuages
Je serai là quand il fait loin
Juste une étoile sur ton chemin
Et qui nous ramène au jour premier de l'envie
Auprès de toi comme un soldat
Je serai là dans tes "pourquoi ?"
Que la cendre grise, se ravise, tout est entre nous
Et donner voile à tes désirs
Briser le vague d'un soupir
Je serai l'abîme, où se perdent tes nuits
Rien que pour toi
A l'autel du non-sens
Quand j'écoutais le silence
Il disait ton absence
Tu m'inventes des ailes
Depuis toi, je l'aime, ce réel
Où je pense enfin pluriel
Loin des lois du rebelle
Sorti de mon igloo
Je n'ai plus peur de nous
Un asile dans ce monde cinglé
Le p'tit grain au coup du sablier
Je serai là quand il fait mal quand il fait froid
Auprès de toi comme un soldat
Je serai là dans tes "pourquoi ?"
Que la cendre grise, se ravise, tout est entre nous
Et donner voile à tes désirs
Briser le vague d'un soupir
Je serai l'abîme, où se perdent tes nuits
Rien que pour toi
Douce Petite âme - Pour le groupe Pow Wow
Où, où, où t'as mis ton chouchou ?
J'deviens fou elle perd tout
Pourtant plus que tout, je l'aime
Tout doux le loup
Je dis « oui » chérie à tout c'quelle réclame
Je suis à la merci de ma petite dame
Pour ses gazous bisous j'reste éveillé
Douce petite âme, quand je t'écoute près de ton lit, dans ta magie je trouve mon nid
Petit bout de d'femme,
Quand tu souris idiot, je plane, fan
Je suis fan, elle le sait, c'est mon drame, je suis fan, elle le sait, ma p'tite dame
Je bénis ta mère, quand tu me serres dans tes bras
Séduit, je le suis depuis cette nuit, où l'amour t'a choisi
Fini, de buller dans le canapé lit
Ma vie, maintenant c'est toi
Où, où, où t'as mis ton doudou ?
J'deviens fou elle perd tout
Pourtant plus que tout, je l'aime
Matou maté, j'ai relooké le salon façon poupée
Je m'invente clown dès qu'elle se met à bouder
Elle sait comment m'envouter ma beauté
Douce petite âme, quand je t'écoute près de ton lit, dans ta magie je trouve mon nid
Petit bout de d'femme,
Quand tu souris idiot, je plane, fan
Je suis fan, elle le sait, c'est mon drame, je suis fan, elle le sait, ma p'tite dame
Je bénis ta mère, quand tu me serres dans tes bras
Séduit, je le suis depuis cette nuit, où l'amour t'a choisi
Fini, de buller dans le canapé lit
Ma vie, maintenant c'est toi
Douce petite âme, je dis oui chérie à tous c'quelle réclame
Petit bout de d'femme,
Quand tu souris idiot je plane, fan
Je suis fan, elle le sait, c'est mon drame, je suis fan, elle le sait, ma p'tite dame
Ma toupie, ma jolie, mon bébé, mon appui, ma vie, ma douce petite âme, ma petite lady...
Madame Elsa
C’est le grand jour, elle fait sa coquette, parfumée de violettes
Elle est toute belle, dans sa robe bleu ciel, Madame Elsa sourit
Elle s'éloigne légère, sans même un regard au menu du soir
La p’tite compote, qu’elle aime comme une enfant, c’était sa vie d’avant
Une dernière touche de maquillage,
Et elle est prête au grand voyage, Madame Elsa s’en va
Ça faisait si longtemps qu’elle n’était pas sortie, plus loin que son lit
On éteint la lumière, pour la dernière fois, Madame Elsa s’en va...
Mais y'a quelqu’un qui pleure au bout du couloir, c’est l’infirmière du soir
Elle a pris soin d’elle, tout au long de la nuit, Madame Elsa sourit
Pas de passé qui la retienne,
Aucune main dans la sienne... Madame Elsa s’en va
Madame Elsa s’en va, Madame Elsa sourit... Madame Elsa s’en va